Localisation : En face de l’église Descriptif : Une statue en bronze représente un Poilu debout sur son fusil. Date d’inauguration : 10 octobre 1920, pose de la première pierre ; 23 septembre 1923, inauguration officielle Population de la commune en 1914 : 5 569 Nombre de militaires « Morts pour la France » durant la Grande Guerre : 186 Population de la commune en 1940 : 5050 Nombre de militaires « Morts pour la France » au cours de la guerre 39-45 : 17

Rappel historique : En 1914-1918, le village occupé le 3 octobre 1914 fut gravement endommagé. Urianne SORRIAUX, Conseiller d’arrondissement et Député du Pas-de-Calais, resté avec la population, fut dirigé vers la Belgique où il fut arrêté par l’ennemi. Il mourut au cours de son internement.
La commune obtint la croix de guerre avec la citation suivante : « Courrières…a supporté courageusement les bombardements par canons et par avions, sans avoir vu ébranler la foi de sa vaillante population dans le triomphe final de la France. »(JO du 28 septembre 1920)

en 1939-1945, la ville est libérée par les armées alliées le 1er septembre 1944. Une nouvelle fois Courrières recevra une distinction, la croix de guerre 1939-1945 : « Une des premières villes martyres de France de la campagne 1940, incendiée par représailles à 85ù, 46 otages fusillés, a montré durant toute l’occupation allemande, le plus bel esprit de patriotisme et de résistance. A pris une part active dans les combats de la Libération » Cette citation comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme. (Décret du 11 novembre 1948)

Commune titulaire de la croix de guerre 14-18 (25 septembre 1920)

Lieux de mémoire :
Courrières communal cemetery. Le cimetière communal était situé derrière les lignes allemandes durant la première guerre mondiale, ceux ci y enterrés leurs morts. On trouve également 10 tombes britanniques.
Plaque en hommage à Alfred CARLIER, fusillé en mai 1940.
Mémorial aux Fusillés.
Une place de la commune porte le nom de 19 mars 1962, en mémoire de la fin de la guerre d'Algérie.