Exposition

La Déportation de France
durant la seconde Guerre Mondiale


Exposition composée de 93 planches plastifiées avec œillets de fixation. (format : 36 cm sur 57 cm).

Plan de l'exposition et titre des planches :

- Titre de l’exposition
- En guise de prélude, un poème de Primo Lévi

Partie I :Naissance du système concentrationnaire nazi (1933-1939)

- Chronologie (1933-1939)
- Arrivée des nazis en Allemagne et premiers camps de concentration (texte)
- Apparition des camps (texte)
- Illustrations : 1-2-3-4
-Exemple de célébration populaire orchestrée par la propagande hitlérienne : Hitler et les dignitaires nazis à une fête du parti national-socialiste en 1934
- Dès 1933, les militants de l’opposition notamment les sociaux-démocrates et les communistes sont envoyés dans les camps de concentration
- Arrivée des premiers détenus au camp de Buchenwald (1937)
- En avril 1933, un S.A. monte la garde pour imposer le boycott des magasins juifs, prélude à l’instauration d’une législation antisémite et à la persécution des juifs dans l’Allemagne nazie. On peut lire sur la pancarte : « Allemands, défendez-vous n’achetez pas chez les Juifs »
- La colère et le désespoir des Tchèques avec l’entrée des troupes allemandes dans Prague le 15 mars 1938
- La persécution des Juifs s’étend aux pays occupés et annexés par le Reich. Ici à Vienne en 1938, des Juifs sont contraints de brosser les rues, exemple des multiples humiliations que leur font alors subir les nazis avec l’assentiment d’une grande partie de la population
 

Partie II : préludes à la déportation de france (1940-1942)

- Chronologie (1939-1941)
- La France défaite et occupée (texte)
- Illustrations : 7-7bis-8
- La France après l’Armistice du 22 juin 1940 (carte) : le pays est divisé en deux grandes zones. Dans la zone occupée, les départements du nord dépendent du commandement militaire allemand de Bruxelles; l’Alsace et une partie de la Lorraine sont rattachés directement au Reich.
- Entrées le 14 juin 1940 dans Paris, les troupes allemandes défilent sur l’avenue des Champs-Elysées.
- Poste de la ligne de démarcation à Moulins. Cette ligne, véritable frontière intérieure, coupe la France en deux. Au nord, la zone occupée sous contrôle du commandement militaire allemand de Paris. Au sud, la zone non-occupée sous autorité française jusqu’en novembre 1942.
- Le régime collaborateur de Vichy (texte)
- Illustrations :9-10
- Le 11 juillet 1940, le premier ministère Pétain.
- Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire (Loir-et-Cher). La poignée de main symbolise l’engagement de Vichy dans la politique de collaboration avec l’Allemagne.
- Les ennemis de la France nouvelle (texte)
- Illustrations : 11-12
- La propagande de Vichy s’appuie principalement sur le culte du Maréchal Pétain, présenté comme le sauveur, « le père protecteur ». Ici une affiche à l’intention des prisonniers de guerre revenant en France.
- Tract émanant d’une organisation vichyste, la légion française des combattants, créée en août 1940, dans lequel sont désignés les « ennemis » de la France.
- Une priorité : exclure les Juifs (texte) ; Le sort des juifs en France (texte)
- Illustrations : 13-14
- Une des immondes caricatures de l’exposition « le Juif en France » organisée à Paris en septembre 1941. Le but affiché : montrer aux visiteurs comment repérer les Juifs afin de mieux les exclure.
- Ordonnance sur le contrôle des Juifs (décembre 1941)
- Rafles et internement (texte)
- Illustrations : 15-16-17
- Le camp de Gurs dans les Basses-Pyrénnées, ouvert en 1939, où sont internés successivement des républicains espagnols, des antifascistes allemands puis des politiques français notamment communistes et des Juifs étrangers.
- L’immatriculation d’internés au camp de Pithiviers. Les juifs étrangers, raflés le 14 mai 1941, sont envoyés à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande (Loiret)
- L’arrivée au camp de Drancy (banlieue parisienne) de Juifs, victimes de la rafle du 20 août 1941
- La répression des opposants (texte); les camps d’internements (texte), +Carte
- Illustrations : 18-19-20
- Honoré d’Estiennes d’Orves est parmi les premiers résistants français victimes des Allemands. Officier de marine chargé d’organiser un réseau de renseignements, il est arrêté en janvier 1941 et exécuté le 29 août.
- A l’automne 1941, les actes de résistance se multiplient. Un avis du commandement militaire allemand en France menace d’exécuter ou de déporter toute personne aidant des aviateurs alliés abattus et encourage la population à collaborer.
- Vue du camp de Royallieu (Compiègne) sous administration allemande à partir de juin 1941 et qui rassemble notamment des internés politiques ou résistants et des détenus raciaux (Juifs, Tsiganes)
 

Partie III : organisation de la déportation de France

- Chronologie (1942-1943)
- Le tournant de 1942 (texte), les premiers déportés de France (texte)
- Illustrations : 21-22-23-24-25
- En mai 1942, les Allemands imposent le port obligatoire de l’étoile jaune à tous les juifs de la zone occupée. Cette mesure infamante choque l’opinion, ce qui amène Vichy à refuser de prendre une mesure similaire pour la zone libre.

- tract du mouvement clandestin « le Franc Tireur » dénonçant la persécution des Juifs et notamment la rafle du Vel’d’hiv (16 et 17 juillet 1942). Durant cette rafle, près de 13000 Juifs dont 4000 enfants sont arrêtés par des policiers français pour le compte des Allemands.
- Fillettes d’un foyer parisien raflées par les Allemands et déportées vers Auschwitz le 31 juillet 1944. Epargnés en principe par les nazis, les enfants Juifs de moins de 16 ans sont déportés sur proposition des autorités françaises.- Le général Delestraint, chef de l’armée Secrète à partir de fin 1942, est arrêté en juin 1943. Il est déporté au camp de concentration de Struthof puis à Dachau où il est exécuté en avril 1945.

Principaux signe distinctifs des déportés dans les camps de concentration
- Danièle Casanova, résistante communiste, est déportée le 21 janvier 1943 dans l’un des deux convois de non-raciaux partis de France vers le camp d’Auschwitz où elle meurt en mai 1943.
- Le départ de France (texte)
- Illustrations : 26-27
- Départ d’un convoi de Compiègne, le 6 avril 1944. Sur cette photographie prise clandestinement, on reconnaît le père Riquet, figure de la résistance chrétienne, déporté à Mauthausen puis à Dachau.
- Le long voyage des déportés vers les camps de concentration s’effectue dans ces wagons à bestiaux où les nazis les entassent jusqu’à plus de cent personnes.
- Les camps de concentration (carte)
- Les déporté Français (texte)
- Illustrations : 28-29-30-31-32
- L’entrée principale du camp d’Auschwitz situé en Haute-Silésie.
- Photographie prise clandestinement de Buchenwald (Allemagne). Au premier plan, le chêne de Goethe, préservé lors de la construction du camp.
- Plan du camp de concentration pour femmes de Ravenbrück, installé près de Berlin et ouvert en 1939. Les premières déportées françaises y arrivent en 1942.
- Le camp de Natzweiler-Struthof est le seul camp de concentration nazi créé sur le territoire français, en Alsace alors annexée par au Reich. De nombreux déportés politiques et résistants français y sont envoyés, surtout à partir de 1943.
- Heinrich Himmler (au centre) en compagnie du colonel S.S. Zireis (à droite), commandant du camp de Mauthausen, lors d’une visite de ce camp en 1941. Himmler, chef suprême des S.S. et de la police allemande, est le haut responsable du système concentrationnaire nazi.
- Le camp : un lieu d’ordre sans droit (texte); l’organisation d’un camp (texte)
- Les signes distinctifs des déportés dans les camps de Concentration
- Illustrations : 33-34-35-36-37-38
- Le « Canada »d’Auschwitz, lieu où sont entreposés les effets personnels des déportés dont les nazis font un lucratif commerce.
- Des femmes juives immatriculées au camp d’Auschwitz. Tout détenu du camp de concentration d’Auschwitz porte sur le bras le tatouage indélébile de son numéro.
- Détenus sur la place d’appel du camp de Sachsenhausen.
- L’escalier de 186 marches du camp de Mauthausen que les détenus travaillant à la carrière doivent monter en charriant des blocs de pierre.
- Les détenus constituent une main-d’oeuvre bon marché et aisément renouvelable pour les grandes usines allemandes. ici des hommes d’un Kommando.
- La mort omniprésente (texte), suite (texte), suite (texte)
- Illustrations : 39-40-41-42-43
- Chaîne de montage des fusées V1 et V2, installée dans le tunnel de Dora qui a été creusé par des détenus. Les terribles conditions de travail des détenus de Dora, affectés à la production de ces armes secrètes, entraînent la mort de la plupart d’entre eux.
- A Mauthausen, un exemple de mise en scène d’exécution : un orchestre accompagne un détenu condamné à la pendaison pour tentative d’évasion.
- Fiche d’un déporté français, classé N.N., du camp de Struthof. L’expression N.N. (Nacht und Nebel) désigne, à compter de 1942, certains déportés politiques condamnés à disparaître sans laisser de trace.
- Détenue du camp de Ravensbrück victime d’expérience pseudo-médicales. Les expériences faites dans les camps nazis sont multiples (ablations des muscles, inoculation de virus, stérilisation...) et aboutissent le plus souvent à la mort des détenus.
- Photographie d’un détenu de Dachau prise par un médecin S.S., lors d’une expérience sur le comportement à haute altitude.
- La solution finale (texte), suite (texte)
- Illustrations : 44-45-46
- Cette photographie prise par un S.S. montre la sélection de déportés juifs hongrois à leur arrivée au camp d’Auschwitz à l’été 1944.
- Une chambre à gaz du camp d’extermination de Maïdenek. La dissimulation des chambres à gaz en salles de douche montre la volonté des nazis de laisser, jusqu’au dernier instant, ceux qui vont être gazés dans l’ignorance de leur sort.
- Photographie prise clandestinement du Sonderkommando d’Auschwitz, formé de détenus chargés de faire disparaître les corps des déportés gazés. Afin de ne laisser aucun témoin, ces derniers sont périodiquement remplacés et exterminés.
- Résister malgré tout (texte), Poème.
 

Partie IV : la fin des camps
 

- Chronologie (1944-1945)
- Evacuation et libération des camps (texte)
- Illustrations : 47-48-49-50
- Arrivés des chars américains après la libération du camp de Mauthausen le 5 mai 1945.
- A Buchenwald, les américains contraignent des civils allemands, habitant aux alentours du camp, à venir voir les charniers puis les obligent à inhumer les corps.
- des déportés libérés d’un kommando de Buchenwald sont évacués par camions vers des centres de soins.
- Le martyre des enfants : des rescapés d’Auschwitz montrent leur numéro matricule, tatoué sur leur bras.
- Le retour en France (texte)
- Illustrations : 51-52
- Arrivée en autobus, à Paris, des premiers déportés.
- Exemple de fiches de recherche de déportés.
- Bourreaux et complices à l’heure du procès (texte)
- Illustrations : 53-54
- Responsables nazis au procès de Nuremberg
- Marie-Claude Vaillant-Couturier, rescapée d’Auschwitz, dépose en janvier 1946, pour la France, devant le tribunal de Nuremberg.
- Un vers de Paul Eluard « si l’écho de leur voix faiblit, nous périrons »
- Crédits photographiques
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