La Déportation de France
durant la seconde Guerre Mondiale
|
|
Plan de l'exposition et titre des planches :
- Titre de l’exposition
- En guise de prélude, un poème de Primo Lévi
Partie I :Naissance du système concentrationnaire nazi (1933-1939)
- Chronologie (1933-1939)
- Arrivée des nazis en Allemagne et premiers camps de concentration
(texte)
- Apparition des camps (texte)
- Illustrations : 1-2-3-4
-Exemple de célébration populaire orchestrée par
la propagande hitlérienne : Hitler et les dignitaires nazis à
une fête du parti national-socialiste en 1934
- Dès 1933, les militants de l’opposition notamment les sociaux-démocrates
et les communistes sont envoyés dans les camps de concentration
- Arrivée des premiers détenus au camp de Buchenwald
(1937)
- En avril 1933, un S.A. monte la garde pour imposer le boycott des
magasins juifs, prélude à l’instauration d’une législation
antisémite et à la persécution des juifs dans l’Allemagne
nazie. On peut lire sur la pancarte : « Allemands, défendez-vous
n’achetez pas chez les Juifs »
- La colère et le désespoir des Tchèques avec
l’entrée des troupes allemandes dans Prague le 15 mars 1938
- La persécution des Juifs s’étend aux pays occupés
et annexés par le Reich. Ici à Vienne en 1938, des Juifs
sont contraints de brosser les rues, exemple des multiples humiliations
que leur font alors subir les nazis avec l’assentiment d’une grande partie
de la population
Partie II : préludes à la déportation de france (1940-1942)
- Chronologie (1939-1941)
- La France défaite et occupée (texte)
- Illustrations : 7-7bis-8
- La France après l’Armistice du 22 juin 1940 (carte) : le pays
est divisé en deux grandes zones. Dans la zone occupée, les
départements du nord dépendent du commandement militaire
allemand de Bruxelles; l’Alsace et une partie de la Lorraine sont rattachés
directement au Reich.
- Entrées le 14 juin 1940 dans Paris, les troupes allemandes
défilent sur l’avenue des Champs-Elysées.
- Poste de la ligne de démarcation à Moulins. Cette ligne,
véritable frontière intérieure, coupe la France en
deux. Au nord, la zone occupée sous contrôle du commandement
militaire allemand de Paris. Au sud, la zone non-occupée sous autorité
française jusqu’en novembre 1942.
- Le régime collaborateur de Vichy (texte)
- Illustrations :9-10
- Le 11 juillet 1940, le premier ministère Pétain.
- Le 24 octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire
(Loir-et-Cher). La poignée de main symbolise l’engagement de Vichy
dans la politique de collaboration avec l’Allemagne.
- Les ennemis de la France nouvelle (texte)
- Illustrations : 11-12
- La propagande de Vichy s’appuie principalement sur le culte du Maréchal
Pétain, présenté comme le sauveur, « le père
protecteur ». Ici une affiche à l’intention des prisonniers
de guerre revenant en France.
- Tract émanant d’une organisation vichyste, la légion
française des combattants, créée en août 1940,
dans lequel sont désignés les « ennemis » de
la France.
- Une priorité : exclure les Juifs (texte) ; Le sort des juifs
en France (texte)
- Illustrations : 13-14
- Une des immondes caricatures de l’exposition « le Juif en France
» organisée à Paris en septembre 1941. Le but affiché
: montrer aux visiteurs comment repérer les Juifs afin de mieux
les exclure.
- Ordonnance sur le contrôle des Juifs (décembre 1941)
- Rafles et internement (texte)
- Illustrations : 15-16-17
- Le camp de Gurs dans les Basses-Pyrénnées, ouvert en
1939, où sont internés successivement des républicains
espagnols, des antifascistes allemands puis des politiques français
notamment communistes et des Juifs étrangers.
- L’immatriculation d’internés au camp de Pithiviers. Les juifs
étrangers, raflés le 14 mai 1941, sont envoyés à
Pithiviers et à Beaune-la-Rolande (Loiret)
- L’arrivée au camp de Drancy (banlieue parisienne) de Juifs,
victimes de la rafle du 20 août 1941
- La répression des opposants (texte); les camps d’internements
(texte), +Carte
- Illustrations : 18-19-20
- Honoré d’Estiennes d’Orves est parmi les premiers résistants
français victimes des Allemands. Officier de marine chargé
d’organiser un réseau de renseignements, il est arrêté
en janvier 1941 et exécuté le 29 août.
- A l’automne 1941, les actes de résistance se multiplient.
Un avis du commandement militaire allemand en France menace d’exécuter
ou de déporter toute personne aidant des aviateurs alliés
abattus et encourage la population à collaborer.
- Vue du camp de Royallieu (Compiègne) sous administration allemande
à partir de juin 1941 et qui rassemble notamment des internés
politiques ou résistants et des détenus raciaux (Juifs, Tsiganes)
Partie III : organisation de la déportation de France
- Chronologie (1942-1943)
- Le tournant de 1942 (texte), les premiers déportés
de France (texte)
- Illustrations : 21-22-23-24-25
- En mai 1942, les Allemands imposent le port obligatoire de l’étoile
jaune à tous les juifs de la zone occupée. Cette mesure infamante
choque l’opinion, ce qui amène Vichy à refuser de prendre
une mesure similaire pour la zone libre.
- tract du mouvement clandestin « le Franc Tireur » dénonçant
la persécution des Juifs et notamment la rafle du Vel’d’hiv (16
et 17 juillet 1942). Durant cette rafle, près de 13000 Juifs dont
4000 enfants sont arrêtés par des policiers français
pour le compte des Allemands.
- Fillettes d’un foyer parisien raflées par les Allemands et déportées vers Auschwitz le 31 juillet 1944. Epargnés en principe par les nazis, les enfants Juifs de moins de 16 ans sont déportés sur proposition des autorités françaises.- Le général Delestraint, chef de l’armée Secrète à partir de fin 1942, est arrêté en juin 1943. Il est déporté au camp de concentration de Struthof puis à Dachau où il est exécuté en avril 1945. |
Principaux signe distinctifs des déportés dans les camps de concentration |
Partie IV : la fin des camps
- Chronologie (1944-1945)
- Evacuation et libération des camps (texte) - Illustrations : 47-48-49-50 - Arrivés des chars américains après la libération du camp de Mauthausen le 5 mai 1945. - A Buchenwald, les américains contraignent des civils allemands, habitant aux alentours du camp, à venir voir les charniers puis les obligent à inhumer les corps. - des déportés libérés d’un kommando de Buchenwald sont évacués par camions vers des centres de soins. - Le martyre des enfants : des rescapés d’Auschwitz montrent leur numéro matricule, tatoué sur leur bras. |
|